Dungeon Fighter – Le Donjon où les dés se rebellent ! 🐉🎯
- Renaud Fleusus
- 7 juin
- 2 min de lecture
Imaginez un donjon épique... mais dans lequel vos héros sont aussi crédibles qu’un nain myope en mission furtive. Ajoutez une grosse louche de dextérité, des lancers de dés qui partent dans tous les sens, et des éclats de rire à chaque tour : bienvenue dans l’univers déglingué de Dungeon Fighter !
🧙♂️ Le pitch
Sorti initialement en 2011, Dungeon Fighter fait son come-back dans une version rééditée par Iello, toujours avec les branquignols de Horrible Guild aux manettes. C’est un party game dungeon crawler coopératif, un mélange improbable entre Naheulbeuk, Pigeon Pigeon, et un concours de ricochets alcoolisé dans une taverne naine.
Jouable de 3 à 6 joueurs (et dès 8 ans pour peu que le p’tit dernier sache faire rebondir un dé), le jeu vous balance dans un donjon dont vous devrez sortir vivants, un boss terrassé et les zygomatiques douloureux.
🎲 Le concept
Vous incarnez des pseudo-héros qui visitent des salles remplies de monstres à coups de dés... mais attention, pas de lancers classiques ! Vous devrez :
Faire rebondir le dé au moins une fois sur la table,
Parfois les yeux fermés, à l’envers, ou depuis sous la table (si, si),
Viser une cible centrale représentant les dégâts que vous infligez.
Chaque dé (couleur) active des pouvoirs différents selon votre personnage. Plus vous êtes nombreux, plus il faudra bien gérer vos dés... et parfois, hélas, piocher dans les dés blancs de secours ou perdre des PV. (Petit flou sur les règles à ce sujet, d’ailleurs : est-ce qu’on a mal interprété ? 🤔)
🧠 Ce qu’on en pense
🎯 C’est du délire. Ce n’est pas un chef-d’œuvre tactique, mais ce n’est pas le but. Ce jeu est un OVNI ludique qui réussit le pari un peu fou de marier dungeon crawler et jeu d’adresse, avec une belle cohérence thématique et un humour omniprésent.
💥 Les sensations sont immédiates. Les lancers de dés sont un spectacle à eux seuls. La mécanique coopérative n’est pas cosmétique : on discute, on planifie, on ricane beaucoup trop.
🎨 Esthétiquement, c’est du Giulia Ghigini pur jus : du cartoon un peu sale gosse, des héros à la ramasse, des monstres à la sauce ketchup médiévale. Ça sent bon le second degré et le crottin de kobold.
🕹️ Pour qui ?
Les amateurs de jeux d’ambiance un peu décalés,
Les familles avec ados qui ont de la patience (et des réflexes),
Les groupes de potes qui veulent rigoler entre deux gros jeux.
Ce n’est pas un jeu qu’on enchaîne 5 fois d’affilée. Mais en début ou fin de soirée, ou pour lancer l’ambiance, il fait merveille.
🎉 Verdict : un grand “oui” si vous aimez…
✔ Faire des acrobaties avec vos dés,✔ Rire de vos échecs critiques (et de ceux des autres),✔ Affronter un donjon avec des amis qui n’ont peur de rien… sauf du ridicule.
Dungeon Fighter, c’est le seul crawler où votre adresse compte plus que votre build. Une sorte de pierre-feuille-catapultage-de-dé médiéval qui cartonne dès qu’on accepte de jouer sans se prendre au sérieux. Parfait pour la Belgique, en somme 😄
Comments